Taquine. Délicate. Élégante. Joueuse. Intelligente. Calme, parfois. Sportive. Impliquée. Passionnée. Déterminée. Studieuse. Assidue. Aimante. Maternelle. Aimable. Optimiste quand cela concerne autrui.
Étouffante. Agaçante. Bavarde. Moqueuse. Mesquine. Solitaire. Peu confiante. Légèrement grossière. Maladroite. Têtue. Pessimiste quand ça la concerne. Malchanceuse. Parfois peu patiente.

Fondamentalement, Indira, c'est ça. Une fille parfois contradictoire et un peu bizarre, qui aime bien rire de vous, et parfois d'elle. Avec sa tendance à s'endormir plus ou moins n'importe où, mais qui ne tolèrera jamais que vous vous endormiez en sa compagnie. La demoiselle qui se perd souvent, même dans son propre quartier parfois, trop distraite. Avec pour excuse qu'elle fixait un nuage, et que c'est de sa faute si elle est perdue. Ou encore, qui se laisse un peu trop avoir par son estomac, et qui a bien du mal à refuser un repas. Un peu ventre à pattes sur les bords, c'est bien vrai. Mais d'un autre côté, toutes ces calories, elle les dépense, et plutôt rapidement. Après tout, la danse ce n'est pas pour les limaces, et ses entraînements ne sont pas toujours de tout repos. Elle a beau être follement gracieuse et douée, c'est aussi une danseuse acharnée impitoyable, dont le talent n’est pas vraiment tombé du ciel par magie. Et qui se plait ensuite à se gaver de pâtisseries toutes chaudes.

Il faut l'avouer, ce n'est pas une tendre, sans être une brute. La plupart du temps. Et d'un autre côté, perdue entre trois frères et trois sœurs, pas trop le choix de réussir à se faire respecter pour pas être mise de côté. Pourtant, elle reste une demoiselle relativement chaleureuse, qui prend plus soin des autres que d'elle-même, qui ne laissera personne déprimer dans son coin. Tout en refusant obstinément l'aide de quiconque.
Romantique dans l’âme, un peu trop fleur bleu et naïve lorsque son cœur frémi pour un homme, elle est malheureusement du genre à se faire voir un peu trop facilement. Du moins au début. Elle est douce et serviable, et avec sa tendance à ne tomber que sur des pauvres idiots, ça ne donne jamais de bons résultats. Et souvent, cela se termine de façon plutôt mouvement, entre un ex jeté dehors à coup de pieds, avant de se répandre en pleurs tout en dévorant bien plus que gâteaux qu’elle ne devrait.

Une personne attachante, pour sûr. Charmante aussi, quoi que parfois un poil trop bavard. Par un ange ni une exception, loin de là. Juste une demoiselle avec des grands rêves et la tête parfois un peu trop dans les nuages. Tout simplement.

Elle ne passe pas toujours inaperçu, Indira. Après tout, avec son mètre soixante-dix-sept, elle a de quoi dépasser certaines personnes, tout en étant capable de soutenir le regard d’autres sans se briser le cou. Le tout accompagné d’une longue paire de jambes tout à fait charmantes. Un bonus indéniable et qui ravi bien des regards. D’ailleurs, autant le dire, ce n’est pas la seule chose qui semble attirer les regards, osons le dire, souvent masculins. D’une part, sa poitrine rebondie et plus que développé. Un atout qu’elle adore détester. Parce que ça prend de la place, mine de rien, c’est encombrant. Et pas toujours pratique pour danser. Enfin, malgré ces détails pratiques, il n’y a pas à dire, la waterbender porte une affection certaine à ses jolies courbes. Autant celles de son buste que celles de ses hanches ou fessier. Voir même ce petit renflement qui se trouve sur son ventre, preuve de sa gourmandise démesurée.

La taille et la volupté de son physique ne sont pas les seules choses qui se remarquent. La blancheur on ne peut plus inattendue de sa crinière fait également partie des détails qui marque chez elle. Oui, longue chevelure d’un blanc laiteux, bien raide et plutôt fine, retombant en dessous de ses omoplates. À cela, on peut ajouter un regard bleu nuit, une peau plutôt pâle –fait étonnant pour une demoiselle originaire de la tribu de l’eau-, des lèvres fines et un petit nez pointu.
Grande amoureuse de danse, et ce depuis son enfance, le reste de sa silhouette s’en est retrouvé sculpté en conséquence. Des membres sveltes mais musclés, des mouvements délicats et adroits. Quoi que l’adresse n’est pas toujours au rendez-vous lorsque la danse n’est pas impliquée, mais qu’importe. A force, le vieil apothicaire qui lui sert d’employeur s’est fait à ses maladresses quotidiennes, au point de ne même plus réagir.

Les goûts vestimentaires de la demoiselle n’ont rien de compliqué. Elle se plait à habiller ses courbes de belles étoffes et beaux vêtements, la plupart confectionnés par sa mère, couturière aguerrie. Du bleu surtout. Étrangement. Avec du blanc ou du gris, des couleurs qui se marient plutôt bien, il faut l'avouer. La plupart du temps, une qipao -robe chinoise- à manches courtes, possédant une ouverture au niveau de son décolleté, mettant évidemment en valeur sa gorge bien fournie. Elle se termine un peu plus haut que les genoux, et s'avère fendue des deux côtés, dès le milieu des hanches. En dessous de ça, un simple pantalon très fin et moulant -ainsi qu'accordé à la tenue-, se terminant sous ses genoux. Une paire de ballerines plates, et le tour est joué. Pas besoin de se casser la tête, et il lui faut une tenue lui octroyant une certaine liberté de mouvements. Ne serait-ce que pour danser.

Elle est charmante, n’est-ce pas ?

En soi, le passé de la demoiselle n'est pas incroyable ou parsemé d'événements notables. Le plus marquant étant tout bonnement le nombre de ses frères et sœurs. Six, chose peu commune, avouons-le. Mais avant cela, nous avons ses parents. Deux personnes que bien des choses auraient dû éloigner, à commencer par leurs origines éloignées. Terre et eau. Lui et elle. Étonnant, et pourtant.

Des gens sans histoire, lui maître de la terre, voyageur émérite et architecte. Elle, théoriquement censé prendre la relève de son père en terme d’enseignement de la maîtrise de l’eau, mais qui a préféré vouer sa vie à sa passion, devenant une couturière appréciée.

Puis, leurs enfants. Les deux premiers sont des jumeaux. Ashok et Isha. Les deux premiers à avoir quitté la maison familiale. Le premier pour voyager par-delà le monde, à l’image de son père, et rencontrer d'autres maîtres, afin de parfaire sa maîtrise, le second pour fonder une famille. Vint par la suite, Leela, la première de leurs filles. Elle choisit de suivre la voie de son père, celle de l’architecture, dans l'espoir de l'égaler, voir de le surpasser. La plus ambitieuse de toute la fratrie.
En quatrième position, Indira. Relativement peste, adorant faire des bêtises. Et ne voulant faire ni comme papa, ni comme maman. C'est pour cela qu'elle fut la seconde à quitter le Pôle Nord. Pour rejoindre Republic City, il y a quatre ans de cela. Avec le rêve d’ouvrir un jour une école de danse. Discipline parfaite pour garder souplesse et efficacité, et apprendre à maîtriser son corps au mieux, et plus encore lorsqu’on l’allie à la maîtrise de l’eau. Naquirent ensuite les deux jumelles, Meena et Preeti. Nées bien après les quatre premiers, elles vivent encore actuellement chez leurs parents. Rêvant de pouvoir rejoindre leur soeur à RC, un peu trop rêveuses. Le petit dernier, lui, est né il y a 6 ans, et prénommé Yuan. Si ce n'est le fait qu'il est tout aussi indiscipliné qu’Indira à son âge, il n'y a pas grand-chose à dire.

Son rêve, lui, fut rapidement mis à mal. Parce que ce n’était pas si facile de monter une telle chose. Surtout toute seule. Et c’est pour cela qu’elle se retrouva à travailler pour un vieil apothicaire aussi ridé que patient, et c’était peu dire. Un vieillard fort sympathique et aimable, s’étant rapidement pris d’affection pour la waterbender. Un travaille pas i mauvais, quand on y pense, avec à la clef un joli salaire. De quoi vivre tranquillement, et continuer de rêver. Tout bonnement.