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REN ▬ terminée

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Ren
Ren

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MessageSujet: REN ▬ terminée REN ▬  terminée EmptyDim 2 Fév - 19:38

Citation bitch

  Ren

 
 

  âge : 21 ans
  sexe : Masculin
  groupe : Non-Bender

  orientation : Nord-Ouest Hétérosexuel
  compétences : Dire l’alphabet en rotant
  métier : Barman
 

 
« You don't make any sense! »

 
C’est un souffle d’inachevé, un sourire broyé sur son visage en lettres écarlates. Il ne prend même plus la peine de chercher à être crédible, à être fréquentable, c’est  foutu d’avance mais ça lui plait bien.

Tout le monde le tutoie, tout le monde le connaît bien, Ren, Ren, Ren, c’est si court, comme nom, après tout, ça claque sous la langue et on a vite fait le tour du personnage. Il a l’air sympathique, souriant (très souriant, trop souriant) et il est toujours si drôle, si adorable, à parler de tout et de rien autour d’un verre. Quelques mots et il renvoie quelques verres en plus, quelques mots et il met dans sa poche un peu d’argent et des clients en plus. Tout lui réussit, oui, oui, on ne peut pas vraiment résister à son charme subtil et on finit par l’approcher parce que, vraiment, on n’a pas le temps de s’ennuyer avec lui.

Il est si familier, si sûr de lui même si on ne peut pas vraiment lui faire confiance. Il a cette faculté étrange de tout dévoiler de lui tout en cachant l’essentiel et, sous les lunettes aux couleurs criardes, ses yeux vifs cachent bien des secrets.

Il recueille les confidences, il joue sur les mots et sur les impressions comme personne, en marionnettiste chevronné. Qui irait se méfier de ce garçon exubérant, qui n’a jamais la langue dans sa poche et qui s’amuse toujours à « mettre un peu d’action », comme il dit ?

Sous ses doigts meurtris par les éclats de verre, il aime tirer sur les fils, conscient que ceux qui l’emprisonnent, il ne sera jamais capable de vraiment les briser. Ça le ronge, ça le tue à petit feu parce que sa confiance, au fond, c’est juste de la poudre aux yeux. Il reste un gosse terrorisé à l’idée d’être abandonné, certain d’être condamné à la lâcheté jusqu’au bout de sa vie.

Il n’y tient pas tant que ça, en vérité. Téméraire, imprudent, suicidaire, presque, tant il n’a pas l’air de craindre le danger. C’est un personnage haut en couleur, bruyant, toujours extrême dans ses réactions et, quelque part, il finit par donner mal à la tête.

C’est ce qu’il faut, pour garder enfouie la blessure, pour garder à la surface le bonheur factice qu’il trouve dans ses oublis passagers.

Il ne manque de rien, au fond mais il s’amuse à se faire des trous dans le cœur chaque jour qui passe, des plaies plus profondes qui deviendront vite impossibles à fermer. Foutre sa vie en l’air, après tout, ça doit être son plus grand rêve.


 
« Naga! You should've seen it. I kicked some Firebender butt and I passed! »

 
Il en ferait presque mal aux yeux, au premier abord. Cheveux d’or, sourire d’argent et des chaussures toujours d’une couleur éclatante.
Ses sourires se perdent souvent sur la pâleur de son visage, en lèvres craquelées et joues figées plus dans une grimace qu’autre chose.

Il a l’air toujours agité, ne tient pas en place et ses cheveux d’un blond délavé, halo lumineux autour de son visage, volètent dans tous les sens quand il bouge, gauche et trop grand. Il a cette maigreur presque maladive, cette démarché trop raide pour sembler élégante, comme figée dans le temps.

On voit peu ses yeux, c’est vrai et sous les lunettes dont la couleur change régulièrement, il cache presque le bleu de son regard. Il n’y a pas vraiment besoin de ça pour le reconnaître, avec ses gestes désordonnés, sa voix trop haute et ses vêtements qui comportent toujours une touche de blanc. C’est bien le seul aspect où il s’autorise à être traditionnel, sans apparence trompeuse ou quoi que ce soit qui puisse faire mal aux yeux.

Il laisse toujours une première impression forte avec son physique atypique et sa grande silhouette dégingandée. Quoi qu’il en dise, il ressemble plus à un adolescent qui a grandi trop vite qu’à un jeune adulte.


 
« I'm so happy to be here! Thank you Republic City! »

 
Focus. Sa cigarette est au coin de ses lèvres, agonise, toute pâle, toute cendreuses et il en reçoit sur ses vêtements blancs. Des loques qui tombent sur ses épaules et Chat le regarde, comme pour le narguer, comme pour lui dire Putain mec, tu crains, t’es une vraie épave. Et lui, ça le fait rire, ça le fait doucement ricaner parce qu’il n’en a plus rien à foutre, depuis le temps. Tout passe sur lui comme de la pluie et même si ça l’étouffe, même s’il a parfois l’impression de brûler de l’intérieur, c’est mieux.

Ses gestes ont la mécanique du quotidien TAC TAC TAC, calculés, précis, une marionnette en mauvais état qui continue de fonctionner alors que tout est déjà brisé, de l’intérieur. Il a parfois l’impression de pouvoir distinguer les fils et s’agite, en vain, toujours en vain.

La nuit finit par le retrouver empêtré dans ses chaines imaginaires, la vague à l’âme et l’amertume au cœur.

 
sous nos peaux fiévreuses


Il respire, inspire, expire et ça fait mal, ça fait tellement mal qu’il a l’impression qu’on lui arrache la gorge. Les voix s’amenuisent, s’éloignent, reviennent en bloc et il pense que sa tête va exploser sur le coup, laisser des trainées rouges sur les murs élégants. Une masse glauque, informe et qu’on le laisse tranquille.
Il dit Ta gueule, Gold, lâche-moi mais il s’accroche à lui quand il le porte pour le coucher dans un lit douillet. Il dit Va te faire foutre, j’ai pas besoin de toi mais il se laisse quand même border. Il dit Attends, reste avec moi et c’est enfin le silence.

 
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


Il refuse toujours de lui reconnaître tout lien de parenté. Un père, c’est un peu moins gamin, un peu moins à côté de ses pompes. Il n’arrive pas à voir un adulte dans les cheveux décoiffés, dans les sourires plus minces chaque jour et quand il distingue ses os à travers la peau, il le frappe, aussi durement qu’il le peut. Il ne l’appelle jamais père ni par son prénom, c’est Gold parce que tout ce à quoi il sert, c’est lui donner un peu d’argent.

Quand il a des crises d’angoisse, pourtant, c’est vers lui qu’il se tourne et, l’espace d’un instant, il oublie qu’il le méprise, il oublie qu’il le hait. Il pense seulement que sa peau est tiède, agréable et que sa voix est apaisante.

Mais au fond, ce n’est jamais suffisant pour qu’il lui pardonne de tout simplement exister.

dans nos os brisés


Il a tendance à être trop familier avec les clients, ces derniers temps et avec les clientes, surtout. Ça fait tellement rire Gold qu’il lui gâche toutes ses chances et dans ces moments-là, il ressemble enfin à l’adolescent de 16 ans à peine qu’il devrait être. Ça ne dure pas, bien sûr, bien sûr et il finit immanquablement par revenir, plein de haine et de morgue.

Quand on lui demande pourquoi il le hait tant, il dit Parce que c’est un lâche. Quand on lui demande pourquoi il reste quand même il dit Parce qu’il ne peut pas se démerder seul. Quand on lui demande pourquoi il le supporte quand même il dit Parce que je ne suis pas comme lui.

 
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


Il a conscience de son injustice, quelque part. C’est toujours dans les regards blessés, dans les mains qui tremblent un peu, dans la voix qui défaillit par moment. C’est peu, si peu, juste quelques fêlures qu’il attrape au vol et qu’il creuse, encore et encore. Parce qu’il ne lui a rien appris à d’autre, Gold, Gold, Gold et que le nom est comme une insulte qu’il vomit du bout des lèvres.

Son univers se résumé aux verres empilés, à la fumée qui remplit le bar et aux conversations sans queue ni tête qu’il encourage, avide de discorde.

Il ne peut pas s’en empêcher, c’est viscéral. Quand son précieux contrôle lui échappel, il suffoque, il en tremble, les yeux grands ouvertes sur sa vie qui ne mène à rien et sur son trop-plein de cruauté qu’il distribue sans prendre garde au reste.

Sous les airs indulgents et l’indifférence, il sait que les yeux perspicaces le suivent, il sait que Gold voit tout, connaît tout, permet tout et que ses sautes d’humeur, ses forfaits et ses petits délires de gosse qui passe sa crise d’ado, il les fait uniquement parce qu’il l’y autorise.

Ça ne l’empêche de fermer les yeux, de se boucher les oreilles, de se perforer le cœur à toujours vouloir lui faire payer un crime qu’il n’a pas commis.

sous nos yeux fermés


La lettre est posée bien à plat sur le comptoir. Elle est trop blanche, elle jure avec le bois noir et c’est presque un crime de la voir, là. Il ne la prend pas parce que de toute, façon, il sait ce qu’elle signifie. C’est comme les lampes restées éteintes, comme les quintes de toux plus fréquentes, comme les yeux hagards et les halètements de douleurs, au cœur de la nuit.

Il serre les dents parce que Gold disait Tu sais, gamin, j’ai mal fait mon boulot mais je l’ai fait quand même. Il a les yeux qui piquent, rougeoyants et douloureux parce que Gold disait Moi, je n’ai pas envie qu’on me voit devenir une loque, tu comprends ?. Il déchire la lettres en morceaux parce que Gold disait Avant de mourir, je partirai, loin, comme ça personne n’aura à y assister.

 
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


Il n’a pas essayé de retrouver son adresse, il n’a même pas tenté de prévenir qui que ce soit.  C’était le garçon qui n’avait pas de mère, depuis le début et le bar était un peu ce qu’il restait. Il évite de trop y rester parce que quand il y reste, il descend toutes les bouteilles qui passent à sa portée et il est obligé de fermer plus tôt parce qu’il est incapable de le garder ouvert jusqu’au bout.

Il se fait sermonner par les fidèles du bar, il relève la tête, il replonge aussi vite et c’est une boucle infernale. Il ricane quand on le rassure sur le retour de son père. C’est presque trop facile, en fait et tout prend un gout de cendres et de métal dans sa bouche alors il est bien obligé d’arroser copieusement le tout de vin.

Quand on lui offre une boule de poils toute noire, qui ronronne et qui s’accroche à lui, toute chaleureuse et douce, il cligne bêtement des yeux avant de se mettre à pleurer.

dans nos cœurs durcis


Ses lunettes sont toujours bien en place, il prend un air professionnel, son sourire le plus confiant. On ne distingue pas les yeux rougis, hagards, en dessous, on ne peut même pas voir qu’il dort parfois en pleine journée au lieu de servir la clientèle.

Quand on lui demande s’il n’entend rien de suspect, s’il n’y a pas de racontars ou de rumeurs courant sur ce qu’il se passe en ce moment, il dit Je m’en fous. Quand on lui reproche son manque d’investissement, dans tout et rien, il dit Tu veux pas que je te serve un autre verre ?. Quand on l’accuse d’avoir encore provoqué une bagarre au bar, il dit Ne me remercie pas, chérie.

Et il ignore, dans un fou rire, l’allure soupçonneuse de Chat, vautré dans un coin.

 
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX


On a pris l’habitude, au Silver Bullet, de se méfier du patron et de sa sympathie apparente. Il se dit qu’il arnaque les clients, qu’il s’amuse à mettre le bordel partout où il passe.  On a même vu une petite femme rondouillarde lui réclamer son loyer, un  jour mais c’était surement une hallucination collective.

Le chat noir qui le suit a l’air presque aussi louche que lui et souvent, sous les lunettes teintées, un éclat dur, métallique, luit au milieu de son visage.

Il maintient l’animation, il raconte des histoires chaque soir, ce qu’il lui est arrivé et encore, Mais je t’assure, c’est vrai et on ne distingue même plus le faux du vrai. Et puis on s’en va parce qu’il est quand même un peu bizarre, ce garçon, même s’il est gentil et que quand il nous répète, ivre-mort, que ça fait 3 ans, 2 semaines, 5 jours,  13 heures, 45 minutes et 23 secondes, maintenant, on prend quand même un peu peur.


« Trucs à retenir »

Ren n’a jamais connu sa mère et a vécu avec son père, patron du Silver Bullet, jusqu’à ce que celui-ci disparaisse un jour, alors qu’il avait plus de 17 ans.
Ren est allergique aux fraises et déteste les miroirs. Ren  a le vertige et la mauvaise habitude de ne jamais dire la vérité. Ren aime boire pendant ses heures de service et provoquer des bagarres. Ren connaît toujours le temps et l’heure avec une précision étonnante. Ren a commencé à porter des lunettes quand il a fallu planquer son alcoolisme chronique. Ren arrondit ses fins de mois en arnaquant les clients.  Ren a une excellente mémoire des visages et des noms.


  & YOU ?
 
pseudo : R.
   âge : 17 ans
   où as tu trouvé le forum ? : Via Sundae
   remarques: Je ne connais pas plus que ça l’œuvre d'origine mais je suis motivé, huhu.
   crédits avatar : Giovanni Rammsteiner, DOGS: Bullets & Carnage ; © Ren
   un dernier mot ? : Mot
 
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Avatar Korra
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REN ▬  terminée Empty
MessageSujet: Re: REN ▬ terminée REN ▬  terminée EmptyDim 2 Fév - 19:57

Bienvenue à Republic City !

Félicitations ! Tu es validé
Ren. Un perso qui pique les yeux et le coeur, un peu. Un perso décalé, et une fiche vraiment très plaisante à lire. Y a rien à redire, vraiment. Si jamais tu as des doutes au niveau du contexte – vu que tu dis ne pas vraiment connaître l'oeuvre originale – n'hésite pas à demander, le staff est là pour ça !

On te kiffe et tout parce que t'es tout nouveau tout beau, mais c'est pas une raison pour ne pas se recenser, alors n'oublie pas d'aller poster dans le recensement, si jamais t'es sûr et certain de vouloir rester parmi nous !

Et bon jeu !


Tu peux tout de suite aller recenser ton avatar si tu veux pas qu'on te vole ta jolie bouille ! Si tu as envie de créer un journal de RP et/ou une fiche de lien, y a un coin sur le forum pour ces choses-là.
Tu connais personne ? T'es timide ? Faut pas ! Va donc faire une demande de RP ou va répondre à une demande en cours ! Jette aussi un oeil du côté des topics libres, on ne sait jamais !
Et surtout, n'hésite pas à passer sur la chatbox encore et encore et encore pour papoter avec tout le monde ! ♥

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REN ▬ terminée

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